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Auteurs, concepts, écoles, héritages : l’histoire de la philosophie à l’épreuve des sciences sociales


Date et heure: 
19/02/2015 - 17:00 - 19:00
Lieu: 
Institut d’études avancées de Paris
17, quai d'Anjou, 75004 Paris

Table ronde à partir de Après Bergson. Portrait de groupe avec philosophe de Giuseppe Bianco, résident à IEA de Paris et de La norma de la filosofia, de José Luis Moreno Pestaña, professeur à l’Université de Cadix.
Qu’est-ce qu’un héritage intellectuel ? Qu’est-ce qu’une école ? Peut-on établir la paternité d’un concept, d’un problème ou d’un style philosophique ? Quelles procédures permettent de juger un auteur comme « majeur » ? Quels sont les effets du succès d’un auteur sur sa consécration à long terme ?
A partir des livres de Giuseppe Bianco, Après Bergson. Portrait de groupe avec philosophe (PUF 2015) et de José Luis Moreno Pestaña, La norma de la filosofía. La configuración del patrón filosófico español tras la Guerra Civil (2013), il s’agira de nous interroger à nouveau sur l'apport de la sociologie dans un possible renouvellement de la manière d’écrire l’histoire de la philosophie.

Participants :
Jean-François Braunstein (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Jean-Louis Fabiani (EHESS-CEU),
José Luis Moreno Pestana (Université de Cadiz)
Giuseppe Bianco (Université  de Warwick et résident à l'IEA de Paris)

Présentation des ouvrages

Après Bergson. Portrait de groupe avec philosophe (PUF, 2015) reconstruit et analyse la réception, la circulation, les lectures et les réappropriations d’Henri Bergson dans le champ philosophique français. Il est écrit « après », c’est-à-dire après le succès fulgurant de l’œuvre de Bergson, et sur l’après : ce qui est arrivé à l’ensemble de la philosophie française par la suite. Son approche chorale de l’histoire de la philosophie – textes, concepts, auteurs et groupes sont évoqués pour leur importance dans la construction des schémas d’analyses déployées, et non pour leur valeur supposée absolue – mobilise ici des ressources analytiques originales, tirées de l’épistémologie historique et pragmatique, de l’histoire intellectuelle et de la sociologie de la connaissance.
Giuseppe Bianco est chercheur à l’Institut d’études avancées de Paris. Docteur en philosophie de l’université Lille 3 et ancien chercheur postdoctoral à l’École normale supérieure, il a dirigé les ouvrages Jean Hyppolite entre structure et existence (Rue d’Ulm, 2013), Badiou and the Philosophers (Blomsbury, 2013), The Care of Life (Rowman & Littlefield, 2014) et La signification du concret. Philosophie et psychologie chez Politzer (Hermann, 2014).

La norma de la filosofia (Biblioteca Nueva, 2013) analyse les effets de la Guerre Civile sur le champ philosophique espagnol en prenant en considération les conflits et les trajectoires des principaux acteurs. Le livre reconstruit la dynamique spécifique propre au champ en se concentrant sur les différents débats qui occupent les philosophes au cours de trois décennies : les années 1940, 1950 et 1960. Dans chacun des cas l’auteur montre les lignes de force qui ordonnent un champ obsédé par la gigantesque figure de Ortega y Gasset. Ce livre tente de montrer comment les reconstructions sociologiques et historiques aident à mieux comprendre le travail philosophique.
José Luis Moreno Pestaña, docteur en Philosophie (Université de Grenade, Espagne), HDR Sociologie (EHESS, Paris) est professeur de Philosophie à l’Université de Cadix. Il est l’auteur, entre autres de En devenant Foucault. Socio-genese d’un grand philosophe, (Broissieux, Croquant, 2010), Filosofía y sociología en Jesús Ibáñez (Madrid, Siglo XXI, 2008), Moral corporal, trastornos alimentarios y clase social (Madrid, CIS, 2010), Foucault, la gauche et la politique (Paris, Textuel, 2011) et de La norma de la filosofía. La configuración del patrón filosófico español tras la Guerra Civil (Madrid, Biblioteca Nueva, 2013).

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